J'ai le mal de mer...
D'avoir navigué, et à droite, et à gauche, je ne sais plus quel direct scion regarder.
Des nuées, mais dénuée, quelque part. Je me sens close, entourée de parcloses. Prête au départ mais perdue dans les dunes.
Le radeau n'est pas encore tombé en rideau, mais dans l'étendue, j'attends le reposant étang dû.
Les vagues abondent, et leurs remous me font vagabonder. J'en ai un peu ras la coupole, et le vague me fait débonder. J'ai envie de rebondir, blondir sous le soleil et non plus me sentir en sous-sol.
A la longue, ma longue-vue ne me montre plus que l'horizon. Plat comme une raie manta, sans espoir vert menthe à l'eau.
L'envers du décor est planté. Ma plainte est enfermée dans les plinthes d'un labyrinthe salé, océanique... Oh, c'est inique!
Honni soit l'onirique, pris au piège dans l'empire! Hic! J'ai toujours le mal de mer.
L'éther de mes rêves me met nue. J'éther nue. Et j'erre, nue. J'ai froid, j'attrape une hernie que je voudrais nier. J'erre et nie.
Vague abandon, vague abondant sur moi, je vagabonde.
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