De tous les thèmes surnaturels abordés par les mythologies et les religions, il en est un qui est particulièrement présent et nous touche au plus profond de notre chair : Celui de la mort.

Que ce soit par la description d'un "monde des morts" (enfer et paradis par exemple), par l'incursion des morts dans le monde des vivants (fantômes, apparitions, spectres...), par la personnification de la mort dans les peintures du Moyen-Âge ou encore par les mythes racontant l'origine de la mortalité de l'homme, ce thème est présent depuis la nuit des temps et dans toutes les cultures de la planète.

L'une de ces représentations artistiques autour du thème de la mort se nomme "Danse Macabre" :

En Europe occidentale, la Danse macabre était un genre très en vogue vers la fin du Moyen Âge, dans le théâtre, la poésie, la musique et les arts plastiques, sous la forme de représentations allégoriques de la mort ou d’une procession de morts, généralement sous forme de squelettes, accompagnant des vivants au tombeau. Il s’agissait de rappeler aux humains leur mortalité et même leur égalité devant la mort, d’où la représentation de personnages de toutes les classes sociales. Seigneurs comme paysans, papes, évêques, toutes les composantes de la société y étaient également représentées.

Cette vogue résulte de l’obsession de la mort qui se manifesta surtout à partir de la deuxième moitié du XIVe siècle : les épidémies de peste qui envahissaient toute l'Europe étaient inexpliquées, et la croyance populaire était que, la nuit, les morts dansaient dans les cimetières.

A l'origine, la Danse macabre constitue le sujet de représentations théâtrales populaires appelées Mystères. Elle prend alors la forme de dialogues de quatre lignes généralement, entre la Mort et 24 personnages rangés par ordre hiérarchique.

Les Danses macabres sont le plus souvent associées à des fresques peintes ou encore des sculptures. Généralement, les danses macabres sont peintes (ou plus rarement sculptées) sur les murs extérieurs des cloîtres, des charniers, des ossuaires ou à l'intérieur de certaines églises. En-dessous ou au-dessus de l'illustration sont peints des vers par lesquels s'adresse la Mort à sa victime, souvent d'un ton menaçant et accusateur, parfois sarcastique et empreint de cynisme. Puis suit la supplique de l'Homme, plein de remords et de désespoir, mendiant la pitié. Mais la Mort entraîne tout le monde dans la danse: de l'ensemble de la hiérarchie cléricale comme le pape, les cardinaux, évêques, abbés, chanoines, prêtres, en passant par les représentants du monde laïque, les empereurs, rois, ducs, comtes, chevaliers, médecins, marchands, usuriers, voleurs, paysans et jusqu'à l'enfant innocent.

Plus tard, le thème de la danse macabre a été abordé en poésie, musique, et même au cinéma.

Et si une Danse macabre se passait de nos jours ? Où se passerait-elle ? Qui la Mort viendrait-elle chercher ? Sous une forme poétique, telle que décrite ci-dessus (4 lignes pour la Mort, 4 lignes pour un vivant, et ainsi de suite), imaginez et racontez-nous une Danse Macabre du 21ème siècle !

Contraintes de forme : dialogues poétiques (en rimes ou non) de quatre lignes successifs.

Contrainte de genre : Poésie, Fantastique.

 

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Textes soumis:
  • Moisson - par plancton2000.
  • When death falls in love - par MaHell.

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