Jusqu'où peut-on aller lorsque l'on recherche un paradis qui n'existe pas...?

Flash, en anglais, cela veut dire : éclair.
Pour un drogué, cela veut dire : spasme.
Le flash, c’est ce qui se passe dans le corps d’un drogué quand, poussée par le piston de la seringue, la drogue entre dans ses veines.
Ça a la violence de l’éclair et l’intensité du spasme amoureux.

[...]

La moitié de la seringue est à peine vidée dans ma veine que déjà le flash est en moi, que quelque chose de très étrange se produit.
Un énorme, un délectable pincement envahit tous les nerfs de mon corps.
En même temps, des picotements m’ont pris. Aux extrémités et aux muqueuses.
Mes doigts de pieds, mes doigts de mains se mettent à me piquer, ainsi que ma bouche et mon anus.
En même temps, j’ai subitement chaud, très chaud.
Cela a duré quelques secondes, une vingtaine peut-être, mais cela me laisse pantelant, la tête qui tourne, une lassitude merveilleuse dans tous le corps.

- Charles Duchaussois / "Flash ou le grand voyage"

Pour atteindre quelques secondes d'intensité, de béatitude, de plaisir infini, on peut gouter aux paradis artificiels : drogues, alcools, ou même certains médicaments. Certaines procurent des hallucinations, d'autres ont des effets relaxants, d'autres encore sont de puissants stimulants... À chaque désir, son palliatif artificiel.

Et si vous inventiez la drogue de demain ? Quel serait-elle ? Quels en seraient les effets ? Quel désir enfoui viendrait-elle soulager ? Comment s'en procurerait-on ? Serait-elle légale ? Illégale ? Obligatoire ? Serait-elle sous forme de poudre ? De cachets ? D'ondes invisibles ?

À vous de nous raconter ce paradis artificiel de demain, dans un récit d'anticipation se passant dans un futur plus ou moins proche.

Pas de contrainte de forme.

Contrainte de genre : Anticipation.

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