"La mort de l'eau est plus songeuse que la mort de la terre : la peine de l'eau est infinie."

- Gaston Bachelard

Eau source de vie... Eau source de mort. Tsunamis, tempêtes, inondations, eau empoisonnée ou non potable... Nombreux sont les exemples ou l'eau, force créatrice par essence, devient source de destruction.

Ce motif de la dualité de l'eau apparaît beaucoup dans certains contes, notamment slaves et baltes. Et c'est justement un conte, un conte pour enfant que nous vous proposons d'écrire autour de ce thème.

Définition rapide du conte : Récit d'aventures imaginaires ou demi-historiques, en prose ou en vers, qui a pour seul but d'amuser, et qui admet le merveilleux, le fantastique et l'impossible, aussi bien que le possible, le réel et le vraisemblable : quelquefois le fond du conte a une intention satirique, ou même est inspiré par une pensée philosophique. La facilité, la vivacité du récit la grâce et la naïveté du style, la finesse et la légèreté du trait, telles sont les qualités essentielles du conte.

Contraintes de genre : Conte pour enfant.

Quelques contraintes de forme :

  • Le conte est une histoire courte.
  • L'histoire se situe dans une époque lointaine, voire impossible à situer.
  • L'environnement est très souvent fantastique, surnaturel.
  • Les descriptions sont rares, au profit de l'action (les contes sont fait pour être racontés à l'oral ! Les longues descriptions sans fin lassent des auditeurs bien plus rapidement que des lecteurs)
  • Les personnages sont très souvent archétypaux.
  • Tout est simplifié : on tombe amoureux au premier coup d'oeil, on se marie le jour même... On parle de choses graves et même existentielles très simplement.
  • Le manichéisme règne en maître : un méchant est tout méchant, un gentil tout gentil, on est soit très belle soit très laide... Tout est polaire comme l'esprit du jeune enfant.
  • Les bonnes actions sont toujours récompensées même si ce n'est pas immédiat. Et les mauvaises sont toujours punies à la fin. car le but est de donner le sens moral aux enfants et donc de les convaincre que le crime ne paie pas.

Et pour cet atelier, bien entendu : l'eau et la mer... Et la mort doivent être des éléments centraux de votre récit.

Partager

Submit to FacebookSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn
Textes soumis:
  • Les yeux turquoises de Hoëdic - par Yoxigen.

  • Commentaires réservés aux utilisateurs inscrits.