Et si votre récit était raconté du point de vue d'un animal ?

Quelle que fût cependant sa force physique et morale, Croc-Blanc souffrait d'une faiblesse de caractère insurmontable. Il ne pouvait supporter de voir rire de lui. Le rire humain était à son idée une chose haïssable. Qu'il plût aux dieux de rire entre eux au sujet de n'importe quoi, peu lui souciait. Mais si le rire se tournait de son côté, s'il sentait qu'il en devenait l'objet, alors il entrait dans une effroyable rage. Calme et digne en sa sombre gravité l'instant d'avant, il en était métamorphosé. On l'outrageait, pensait-il, et la folie frénétique qui s'emparait de lui durait des heures entières.

- Jack London / "Croc Blanc"

 

Dans "Croc-Blanc", l'auteur Jack London adopte le point de vue de l'animal, s'inspirant de son expérience du Grand Nord canadien et de la ruée vers l'or du Klondike pour offrir une analyse brutale et cinglante de l'époque. D'autres romanciers ont utilisés le même procédé. Et c'est à notre tour à présent !

Serez-vous le tigre qui tente de s'échapper du zoo ? Le chat qui s'amuse à tourmenter son maître ? L'aigle qui domine les airs en cherchant sa proie ? Le rat qui tente de survivre dans les bas-fonds d'une ville surpeuplée ? Le poisson qui, amusé, se moque du pêcheur et de sa canne à pêche ? Les seules limites sont celles de votre imagination !

Pas de contrainte de genre.

Contrainte de forme : histoire racontée du point de vue d'un animal, ou dans lequel un animal est narrateur.

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Textes soumis:
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