Textes - Ateliers

Texte du sujet: Surnaturel, sujet 2 : "Du classique au fantastique"

C’était un jour heureux, un jour comme tant d’autres chez Madame de Bonnefamille.

Ses quatre adorables chats, Duchesse et ses enfants Marie, Toulouse et Berlioz, faisaient leurs vocalises et lapaient bruyamment le lait de leurs gamelles.

Le maître d’hôtel, Edgar, s’occupait de leur bien-être tout en ruminant son dépit de voir que sa patronne lui préférait ses félins, ces petites choses poilues et sans paroles. Lui qui passait tant de temps à préparer leurs soupers et à récurer leurs coussins et leurs litières !

Texte du sujet: Surnaturel, sujet 4 : "Fantasy urbaine"

Le Président venait de finir sa phrase. Une explosion retentit, silencieusement étourdissante. Le bruit, tellement fort qu’il vous rendait sourd, côtoyait son absence. Deux camps, deux envies, deux choix, deux compréhensions différentes du monde.

 

Texte du sujet: Espace, sujet 5 : "Quand l'Espace les sépare"

Mon très cher Ezekiel,

Ca y est ! La Terre devient de plus en plus petite, minuscule, microscopique, presque invisible. Je me demande où tu es toi, dans cette petite poussière que je vois au loin tout en sachant que, où que tu sois, tu illumines tout de ta présence. Nous arriverons sur Mars demain et je ne sais quoi me dire entre « enfin » ou « déjà » tant je n’arrive pas à savoir si je suis entrée dans la station il y a une éternité ou si ce n’était qu’hier. Les journées passent si vite et je ne sais plus où donner de la tête, mais je trouve en même temps ce travail si passionnant ! Et toi alors ? Quand je suis partie, tu avais décroché un nouveau contrat et tu avais commencé à travailler d’arrache-pied sur de nouveaux plans ! Comment tout cela se passe-t-il de ton côté ? J’espère que tu ne te tues pas trop au travail.

Texte du sujet: Espace, sujet 5 : "Quand l'Espace les sépare"

Mon très cher Ezekiel,

     Ca y est ! La Terre devient de plus en plus petite, minuscule, microscopique, presque invisible. Je me demande où tu es toi, dans cette petite poussière que je vois au loin tout en sachant que, où que tu sois, tu illumines tout de ta présence. Nous arriverons sur Mars demain et je ne sais quoi me dire entre « enfin » ou « déjà » tant je n’arrive pas à savoir si je suis entrée dans la station il y a une éternité ou si ce n’était qu’hier. Les journées passent si vite et je ne sais plus où donner de la tête, mais je trouve en même temps ce travail si passionnant ! Et toi alors ? Quand je suis partie, tu avais décroché un nouveau contrat et tu avais commencé à travailler d’arrache-pied sur de nouveaux plans ! Comment tout cela se passe-t-il de ton côté ? J’espère que tu ne te tues pas trop au travail.

Texte du sujet: Espace, sujet 3 : "Espace Vert"

Il se relève au milieux des débris de bois, sur la plage. Il a des difficultés à respirer. Son corps est meurtri, il se lève difficilement et remonte pas à pas sur le chemin de la grève. Lorsqu'il arrive péniblement sur le chemin de la lande il se redresse un peu et scrute le paysage. Il cherche son arbre. Il cherche cet arbre torturer par le vent des tempêtes. Contrairement aux autres celui là est seul. Il ne se cache pas au milieux de ses frères pour mieux résister aux assauts des vents marins. Il se tient fièrement seul sur la falaise. L'homme reprend son chemin vers son arbre. Il se traîne lentement jusqu'à son pied. Il touche le tronc noueux et tordu, il se sent rassuré. Il caresse l'écorce de son ami centenaire, et se laisse glisser doucement au pied du vieil arbre. Là assis dans la bruyère de la lande il ferme les yeux. Il écoute sa respiration sifflante pendant quelques secondes. Puis il se concentre sur le chant de la lande. Le vent fait bruisser les épine de l'arbre au dessus de sa tête. Il se laisse bercer. Dans la torpeur qui l'envahis il s'affaisse, la tête dans les bruyères. Elles lui murmure tendrement à l'oreille.

    • tu es à la maison maintenant, endors toi mon enfant, retourne à la terre mon guerrier.

Ce faisant l'homme prend une dernière inspiration sifflante puis l'air lui échappe, se mêlant au vent sur la lande. Le guerrier est de retour chez lui, sa terre, son arbre, sa lande il est paisible à présent.

Texte du sujet: "Temps", sujet 3 : "Voyage temporel"

Pourquoi j'ai fait un marathon de ce truc ? Il est plus d'une heure du mat putain ! Je vais être crevée. En plus ça m'a tellement retournée que j'ai pleuré comme un débile dans la douche. Pourvu que le petit se lève tard demain. Si il est au taquet avant dix heure du mat la journée va être très longue. Sur cette pensée, je prends mon médicament pour dormir, je pose ma tête sur l'oreiller et comme d'habitude, après un vague début de rêve, plus rien.

Texte du sujet: Espace, sujet 5 : "Quand l'Espace les sépare"

3 janvier 2147. Stillorgan.

Mon aimée,

Je suis tellement fière de toi. Tu as été choisie. Les meilleurs se sont battus pour prendre part à cette glorieuse expédition. Peu d’entre eux ont été retenus. Tu en fais partie. Physique quantique, chimie, pilotage, il faut tout connaître pour intégrer la station R7-PEGASUS I. Il faut, en outre, être en parfaite condition physique. Je n’ai jamais doutée de toi…

Texte du sujet: Espace, sujet 3 : "Espace Vert"

["Dans diverses communautés indigènes amazoniennes, l’ayahuasca est traditionnellement utilisé pour entrer en transe dans un but divinatoire ou comme outil thérapeutique et comme puissant outil de purification lors de rituels de guérison sacrés. Cette boisson semble être consommée depuis 4 000 à 5 000 ans" - Wikipédia]

 

Ils chantent, mon nom de fable toute la nuit ils chantent. Les vers luisants s’attroupent autour des feux morts, les cris du condor déchirent la foule indivisible des âmes à mois données. Souffle fauve des haleines qui passent sur mon corps irrespirable, souffle chaud d’angoisse et de délire mystique. Et que tu te lacères, étoffe opaque de la montagne. Le chaman porte le bois de lumière, qui le mord, à ses lèvres, écroulent les anciens remblais de la falaise dans une excuse hilare.

Texte du sujet: Espace, sujet 5 : "Quand l'Espace les sépare"

Tu es si loin, de moi, de nous, de tout ce qui nous révélait.
Le plus subtil et vrai de notre essence, loin de ce qu'il parait.
Une distance saine mais dans nos sens si peu naturel,
Un éloignement de nos cœurs, et de la source de l'éternel.
Ce miel qui se dégustait dans ces instants s'est évaporé,
Sur des choix empruntant de belles et nouvelles réalités.
Je sens ton ombre s'éloigner à l'horizon, ton parfum se dissoudre dans l'air,
Ton corps se rétracter sous l'impulsion de tes envies d'autres chairs,
Et je m'ennuie de ton être quand je ressens la distance de cette danse,
Fluide, clair et magique élaboré dans une longue et vaste transe,
Éclairant nos nuits d'une dimension bien plus large que la sphère.
Pourtant la limite de nos raisons à crée une infini barrière;
De part nos pôles séparés, une flamme s'est éteinte,
Laissant une histoire s'achever sur un aller simple.