Texte du sujet: Érotisme, sujet 4 : "Fantasme"

Je m'étais souvent posé des questions sur mes fantasmes de soumission/domination. Si au fond j'étais pas victime de mon conditionnement à être une femme soumise aux désirs d'un homme et à le laisser s'assouvir en moi, quitte à lui céder et oublier toute notion de consentement. Le fantasme du violeur était aussi incompris que tabou. C'était la raison pour laquelle seule ma plus proche amie était au courant de mes désirs. Je ne fantasmais pas sur le fait d'être violée, mais par le fait d'être soumise à une force implacable et t'enter de m'en défaire. Tout reposait sur la mise en scène et un consentement mutuel. J'avais un « safeword » pour tout arrêter. Et j'avais déjà en tête la personne avec laquelle je me voyais réaliser ce fantasme...

 

Le rédacteur en chef...Cet homme a la haute stature, à la voix basse et grave, sentait le bush et les plages de Melbourne. Je l'avais rencontré il y a quelques mois et il avait éveillé en moi ces désirs enfouis et inavoués.

Pendant les conférences, je m'étais surprise à fantasmer sur lui en dominant pur et dur. Me bloquant dans son bureau et me soumettant à ses pires vices. Cette vision m'avait conduite plusieurs fois à me donner du plaisir dans mon lit avec mon jouet vibrant. Dans ma tête, la scène était claire. Elle se passait dans son bureau, de nuit...

 

Je m'imaginais faire des heures sup à la rédaction et lui rester pour la fermeture comme il fait chaque fois...

 

Il m'invite dans son bureau...Et le cliquetis du verou de sa porte lance le début des hostilités...

Devant moi, son regard bleu foncé brille d'une lueur présageant un retour à nos instincs primaires. Le conditionnement à une sexualité classique allait voler en éclat dans quelques instants. Il me domine du haut de son un mètre quatre vingt dix. Ses larmes épaules rendent son allure impressionnante. Rimant avec l'image qu'ils s'était forgé dans le monde de l'information et de la transparence. Moi, ma silhouette fine et mon mètre soixante nous faisions bien pâle figure. Il avance d'un pas, je recule. Mais ses grands enjambées ne tardent pas à raccourcir l'espace nous séparant. Il m'agrippe fermement par mon haut et me lance d'un ton sévère, son accent australien claquant dans mes oreilles :

 

- « Où crois tu aller ? »

 

Sa main forte tenait mon haut, dévoilant un peu mon ventre. Je donnais des coups de pieds en avant dans le but de m'en défaire, mais j'étais bien faible devant lui. Il me plaque contre le mur, m'attrape par la gorge et m'embrasse avec force. Son autre main glisse sous ma jupe crayon, la remonte le long de mes jambes et glisse sans ménagement sa main entre mes cuisses. Je tente à nouveau de me défaire dans son étreinte, craignant qu'il découvre mon sous vêtement déjà humide.. Agacé, il me retourne vivement et plaque ma poitrine contre le mur. Sa respiration bestiale envahit la pièce. J'ose pas me l'avouer, mais sa force implacable et virile accentue la chaleur diffuse entre mes cuisses et humidifie de plus en plus mon sous vêtement.

D'un geste rapide, il dévoile mes fesses et me les frappe du plat de sa grande main aux doigts fins. Il me traite de traînée, de vicieuse, et d'autres termes de sa langue natale. Oh oui je suis la dernière des vicieuses...oh oui j'ai envie qu'il me « force »...oh oui j'ai envie qu'il arrache mon sous vêtement, qu'il me plaque sur son bureau...oh oui j'ai envie de sentir son membre fort et gorgé de sang en moi...

En effet, il fini par ma plaque sur son bureau, faisant voler les papiers dessus. Il tire violemment sur ma culotte en dentelle noire. Le bruit du tissu se déchirant rendait la scène encore plus bestiale. J'entends sa ceinture se déboucler et sa fermeture éclair. Je ne peux m'empêcher de regarder derrière moi et...oh la vache...

Il me replaque la joue sur le bureau en bois en me tenant fermement par les cheveux. Je pousse un long cri au moment où son membre fort pénètre mes chairs si intimes et sensibles. J'ai mal aux cuir chevelu, aux fesses...mais je me sens si bestiale. Animée par mes désirs les plus primaires, les plus ancestraux. Ses grognements bestiaux finissent de me faire décoller... Je viens...doucement je m'approche de l'extase...

 

Je viens !!!! Enfin !!!! Une série de cris de jouissance sort de mes lèvres. Mon corps se cambre et mon entre cuisse expulse un liquide brûlant. Oh c'était si bon...

D'un geste simple, je mis sur Off mon vibromasseur fétiche et alla le nettoyer. Encore secouée par mon orgasme. C'était presque devenu un rituel... J'avais enfin un visage sur cette force à laquelle j'étais prête à me mettre à quatre pattes.

Une fois recouchée, j'éteignis ma lampe de chevet et ferma les yeux. L'esprit encore délicieusement hanté par ces images intimes...

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