Si l'enfer existe, il est à la fois un et multiple.
Multiple car il prend tant de formes... Pour certains, il sera représenté par un ou des humains, pour d'autres, par des terreurs qui surgissent au plus profond de leurs voyages oniriques; pour certains, il s'agit de la routine, du quotidien, pour d'autres, il s'agit de l'inconnu.
Mais le vécu qu'il inspire est toujours le même. Toujours.
Mais...
Mais.
Si l'enfer est tant source d'inquiétude, qu'il s'agisse d'un enfer réel ou théorique, ou même théologique, serait-ce parce qu'une forme de paradis existe?
Oui. Et non. Tout dépend de ce que l'on veut y trouver. Non pour certains, éternels insatisfaits, lutteurs de l'extrême ayant besoin de s'épanouir dans une sorte de rage allant toujours crescendo.
Oui. Pour ces quelques doux rêveurs qui, tout aussi insatisfaits soient-ils (le propre de l'humain!), réussissent à s'amouracher d'une personne, d'une activité, d'un lieu, de petits événements, de soi-même, d'un coin de sourire sur les lèvres d'un être cher…
Il est durement payé, ce paradis, parfois. Un paradis loin de ne pas coûter un radis. Radin. Mais bien présent.
Pour qui reste enfermé, c’est l’enfer, mais…
Après tout, tout ceci n’est qu’élucubrations, non ?...
Et j'ai glissé autre chose dans le texte. Je te laisse chercher?
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